DIES UND DAS Qui peut adhérer à la CPIC et comment ? Tout interprète de conférence peut rejoindre la CPIC, qu’il/elle travaille sur le marché privé, pour des institutions, fonctionnaire ou freelance, membre de l’AIIC ou non, et quelles que soient ses langues de travail, y compris les langues des signes. Il est im- portant de noter que tout membre de la CPIC peut y rester jusqu’à sa retraite même en cas de change- ment de statut ou de métier, chose beaucoup plus fréquente aujourd’hui que par le passé. Les frais d’adhésion sont de 50 €. Contrairement à ce qui se fait ailleurs aucun versement régulier ni co- tisation annuelle ne sont exigés, ce qui est essentiel dans une profession aussi fluide que la nôtre. Les cotisations obligatoires (ex. institutions eu- ropéennes) sont versées automatiquement par les employeurs. Des versements personnels (que l’on soit indépendant ou salarié) sont possibles à hau- teur de 46 000 € par an. Est-il préférable d’adhérer jeune ? Evidemment, plus on adhère tôt, plus longue est la période d’épargne et plus important le capi- tal constitué. Et pour ceux qui commencent leur épargne retraite plus tard, la CPIC reste une solution efficace de diversification patrimoniale. C’est aussi une manière de penser à ses proches. En effet, en cas de décès avant la sortie de la caisse, les avoirs sont transmis au conjoint/partenaire, aux en- fants et le cas échéant aux autres ayants droit. Et pour ceux qui partent en rentes cette dernière peut égale- ment bénéficier au conjoint par le biais de la réversion. De plus, les bénéficiaires actifs peuvent souscrire une assurance collective en cas d’accident, incluant capital décès et/ou invalidité. Comment se constitue le capital de prévoyance ? La CPIC fonctionne par capitalisation individuelle. Chaque interprète bénéficie des performances géné- rées par ses propres contributions, tout en profitant des conditions avantageuses offertes par la mutuali- sation des fonds. Les contributions peuvent prendre plusieurs formes : - Cotisations obligatoires versées par des institu- tions ex. Parlement européen, Commission, Cour de justice, Conseil de l’Europe, OTAN, ESA (part pa- tronale et salariale). - Cotisations volontaires pour les interprètes de la famille ONU (part salariale uniquement). - Versements personnels, ces montants sont versés directement par l’interprète quand il le veut et quand il le peut à hauteur de 46 000 € maximum par an. Les bénéficiaires reçoivent un relevé trimestriel dé- taillant leur avoir, les versements et les performances. Comment sort-on de la caisse ? Entre 60 et 70 ans la sortie peut se faire : - en capital, - en rente (versée par les Rentes Genevoises, garanties par l’État de Genève), - ou sous forme mixte. Les rentes ne constituent pas un passif pour les gé- nérations d’interprètes qui restent à la caisse. En cas de décès, les avoirs reviennent aux ayants droit. Le → calculateur d’épargne disponible sur le site permet de faire une simulation d’épargne. Quel conseil donneriez-vous aux interprètes sans plan de retraite ? De rejoindre la CPIC. Elle s’adapte parfaitement à notre métier : pas de cotisations obligatoires, une gestion démocratique, une gestion de fortune pru- dente, équilibrée, diversifiée et appliquant des cri- tères ESG, des conditions fiscales avantageuses, et un secrétariat très réactif. La CPIC, c’est une caisse créée par et pour les interprètes. Elle offre une réelle flexibilité, des coûts d’entrée et de gestion très bas, et la possibilité de constituer une retraite personnalisée et stable dans le temps. 16 VKD-KURIER SEPTEMBER 2025 i m o c . y a b a x P / 6 0 3 7 4 9 D I : e l l e u q d l i B